New York au début des années 80, un immigré "Abel Morales" tente de  fonder un empire et de se faire une place dans le business impitoyable  du pétrole. Mais ses concurrents ne semblent pas vouloir lui céder du  terrain.
 Un film volontairement lent, pudique et d'une très  grande maîtrise. Un polar sans violence.
Une tension pesante qui ne  cesse de nous interroger. Qui nous pousse à creuser la matière, à  chercher derrière cet énigmatique héro  les failles de sa morale, de son intégrité.
Des décors filmés avec  poésie et sobriété. Un New York enneigé diaboliquement efficace et  envoûtant. 
Une réflexion sur l'Amérique, le rêve américain, l'intégrité  pour parvenir à ses fins, la question du choix, du chemin à emprunter  pour réussir.
Des comédiens à la hauteur d'un film audacieux et  intelligent. Oscar Isaac (difficile de ne pas penser à Al Pacino) est  tout simplement énorme... Un comédien à suivre. On comprend que le  réalisateur ait pu penser dans un premier temps à Javier Bardem.  Heureusement, de nouvelles têtes font du bien au cinéma et aux conteurs.
Le film est suffisamment riche pour y trouver de quoi passer un très  bon moment de cinéma. 
Et pour ceux qui voulaient voir du Scorcese ou du  Friedkin, il fallait juste penser aller voir le 3ème film de J.C  Chandor.
Guillaume Foirest 

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